SELDJOUKIDES

SELDJOUKIDES
SELDJOUKIDES

Le nom de Seldjoukides (ou Saldjuqides) désigne les membres d’une tribu d’origine turque appartenant à la branche des Oghouz qui, prenant le relais des Ghaznévides, a émigré du Turkestan vers le Proche-Orient et a établi son pouvoir sur l’Iran, l’Irak et l’Asie Mineure du milieu du XIe siècle à la fin du XIIIe. C’est la première grande dynastie turque dans l’Orient méditerranéen, et son influence dans les domaines politique, religieux et artistique a été considérable; elle est enfin à l’origine du peuplement turc de l’Asie Mineure et a ouvert la voie aux Ottomans.

Apparition des Seldjoukides

Le premier chef connu de cette tribu, Dokak, est mentionné dans la seconde moitié du Xe siècle dans la région de la mer d’Aral; mais c’est son fils, Seldjouk, qui est le premier grand personnage historique. Vers la fin du Xe siècle, les Seldjoukides, alors installés sur la rive gauche du Syr-Darya, émigrèrent vers l’ouest par suite de difficultés avec les Oghouz et gagnèrent la Transoxiane, puis la région de Boukhara: ils se trouvèrent alors en contact avec d’autres tribus déjà islamisées et à leur tour se convertirent à l’islam ; peut-être ont-ils à cette époque créé un petit État indépendant dont l’organisation était copiée sur celle des Oghouz. Seldjouk épousa la fille d’un chef turcoman, dont il eut quatre fils; l’aîné, Mik ’il, mourut dans un combat et ses deux propres fils, Tchaghri beg et Toughroul beg, furent élevés par leur grand-père. Arslan, autre fils de Seldjouk, succéda à celui-ci: il s’opposa aux Karakhanides, puis finit par s’allier avec eux, créant une sorte d’État fédéral (début du XIe siècle). Il semble qu’alors Tchaghri beg et Toughroul beg aient commencé à jouer un rôle important chez les Seldjoukides; le premier, notamment, mit à son actif une expédition qui le conduisit jusqu’aux frontières orientales de l’Asie Mineure. Mais surtout les deux frères s’en prirent aux Karakhanides et plus encore aux Ghaznévides après la mort du sultan Mahmoud de Ghazna (1030); en 1035, Mas‘oud de Ghazna dut abandonner le Khorassan aux Seldjoukides, qui y fondèrent le premier État seldjoukide turc et musulman. Après la prise de Nichapour (1038) et la conquête du Kharezm (1042), les Ghaznévides furent éliminés et la puissance seldjoukide s’instaura sur l’Iran oriental et l’Afghanistan. En 1040, Toughroul beg fut proclamé sultan des Seldjoukides, et tandis qu’il tournait son attention vers l’Ouest, son frère s’établit à Hérat, et l’un de ses fils, Kavourd, et ses descendants créèrent la dynastie seldjoukide du Kirman (vers 1051), qui gouverna ce pays jusqu’en 1222. Tchaghri beg mourut en 1060.

Les Grands Seldjoukides

Toughroul beg, après avoir envahi le Tabaristan, le Djurdjan et s’être emparé de Hamadan en 1046, fit de Rayy, en Iran du Nord, sa capitale; ensuite Kazvin et Ispahan tombèrent, l’Iran occidental fut occupé. À plusieurs reprises, aux confins de la Géorgie, de l’Arménie et de l’Asie Mineure, Byzantins et avant-gardes seldjoukides s’étaient heurtés: en 1050, un accord fut conclu, mais sans lendemain. Par ailleurs, la plus grande partie de l’Irak et la Djéziré passèrent sous la domination seldjoukide et les chefs des provinces conquises durent reconnaître la suprématie politique de Toughroul beg (1054). Celui-ci, comme tous les Seldjoukides, avait embrassé l’islam sunnite: il apparut alors comme le défenseur de l’orthodoxie religieuse face à l’islam sh 稜‘ite des vizirs bouyides qui dominaient à Bagdad; le calife abbasside al-Qa’im fit appel à Toughroul beg d’abord contre les Bouyides, puis un peu plus tard contre le général al-Basâsîrî, soutenu par les Fatimides sh 稜‘ites du Caire et qui cherchait à s’emparer du pouvoir (1055); le 17 décembre 1055, Toughroul beg entra à Bagdad après avoir vaincu Basâsîrî, et devint le protecteur du calife qui épousa une fille de Tchaghri beg; le 25 janvier 1058, Toughroul beg fut proclamé «roi de l’Ouest et de l’Est» et sultan. En 1060, Basâsîrî reparut, le calife s’enfuit: Toughroul intervint à nouveau, triompha de Basâsîrî qui fut tué, et ramena le calife à Bagdad; il épousa alors la fille de celui-ci, ce qui consacrait son autorité et son pouvoir; mais il mourut peu après (4 sept. 1063).

Son neveu Alp Arslan lui succéda, non sans quelques difficultés, mais grâce à l’appui de l’armée il put assurer son pouvoir et rassembler autour de lui les différents éléments de la nombreuse famille seldjoukide; un de ses premiers actes de sultan fut de nommer comme vizir Nizam al-Moulk, un Persan sunnite dont le rôle fut capital dans la mise sur pied d’une administration de l’État originale.

Dès février 1064, Alp Arslan occupa l’Arménie; il ne s’agissait plus d’un raid, mais d’une véritable prise de possession; en 1066 il était à Antioche et à Édesse, en 1067 à Césarée de Cappadoce (Kayseri), en 1069 à Konya, en 1070 à Alep. Contre les Turcs qui pénétraient en Asie Mineure, l’empereur byzantin Romain IV Diogène lança une grande armée en Arménie: Grecs et Seldjoukides se rencontrèrent le 26 août 1071 non loin du lac de Van, à Mantzikert (Malazgird); les Grecs furent écrasés, l’empereur fait prisonnier: libéré, il mourut peu après. Il n’existait plus alors de forces byzantines suffisantes pour s’opposer à l’entrée des Seldjoukides en Asie Mineure; mais Alp Arslan ne chercha pas à profiter de sa victoire et s’intéressa surtout à la Syrie et à la Palestine, car il visait peut-être la conquête de l’Égypte.

Alp Arslan mourut en Transoxiane en novembre 1072 et son fils Malik shah lui succéda; il s’empara de la Transoxiane, soumit le Kirman révolté (1079), dut ensuite combattre un de ses frères. À la fin de son règne, sa suzeraineté s’étendait de l’Asie Mineure au Turkestan, mais cette puissance s’effondra après sa mort (1092) qui suivit de peu celle de Nizam al-Moulk. L’Empire seldjoukide fut alors rapidement démembré et quatre États apparurent: celui des Seldjoukides d’Irak et du Khorassan, continuation des Grands Seldjoukides, dont l’existence fut marquée par d’âpres rivalités, notamment sous les règnes de Barkyarouk (1094-1104) et de Sandjar (1118-1157) qui fut la dernière grande figure de la dynastie (celle-ci s’éteignit en 1194); l’État seldjoukide du Kirman, auquel les princes Oghouz mirent fin en 1222; l’État des Seldjoukides de Syrie où des émirs établirent leur pouvoir sur Alep et Damas et durent lutter contre l’invasion des croisés (dans ces deux villes, l’autorité passa en 1117 à des émirs non seldjoukides); enfin les Seldjoukides d’Anatolie.

Les Seldjoukides d’Anatolie

La dynastie des Seldjoukides d’Anatolie (ou d’Asie Mineure, ou de Roum) fut la plus longue et la plus brillante de toutes les dynasties seldjoukides. Fondée vers 1081, elle ne disparut que dans les premières années du XIVe siècle, mais en fait elle avait perdu la plus grande partie de sa puissance depuis l’invasion mongole en Anatolie au milieu du XIIIe siècle. L’intérêt de cette dynastie réside aussi dans le fait qu’elle a favorisé, avec d’autres tribus, le peuplement turc de l’Asie Mineure au point que dès la fin du XIIe siècle des chroniqueurs occidentaux donnaient à ce pays le nom de Turchia .

La pénétration turque a été facilitée par la défaite des Byzantins à Mantzikert en 1071 et par les luttes des prétendants au trône du basileus qui, de 1071 à 1081, ont fait appel à des mercenaires turcs pour s’emparer du pouvoir. Lorsque, en 1081, Alexis Comnène l’emporta, il assura en même temps à Suleyman b. Koutloumoush, qui lui avait apporté son aide militaire, l’établissement des siens dans une zone s’étendant de Nicée à Konya, tandis que d’autres Turcs, les Danishmendides, s’installaient dans le triangle Amasya-Sivas-Kayseri. Suleyman sut s’attirer la sympathie de la population, mais dans les campagnes celle-ci était parfois aux prises avec des bandes turcomanes qui avaient accompagné vers l’ouest les migrations turques. Suleyman avait des vues sur l’Orient et s’était déclaré indépendant du sultan grand-seldjoukide, mais ses tentatives de pénétration en Syrie du Nord échouèrent et il y trouva la mort (1086); son embryon d’État connut alors une phase d’effacement. Les années suivantes furent marquées par la suprématie grandissante des Danishmendides, jusqu’au milieu du XIIe siècle, et par l’arrivée des croisés de la première croisade, qui, en 1097, triomphèrent des Turcs et les repoussèrent vers le plateau central, au bénéfice des Byzantins qui réoccupèrent l’Asie Mineure occidentale. Mais contre la seconde vague de croisés, en 1101, Seldjoukides et Danishmendides s’allièrent et interdirent tout passage à travers l’Anatolie; il devait en être de même quarante ans plus tard pour la deuxième croisade.

Dans la seconde moitié du XIIe siècle, le Seldjoukide Kilidj-Arslan II a éliminé les Danishmendides et arrêté toute tentative de reconquête byzantine grâce à sa victoire de Myriokephalon (nov. 1176). Ainsi, peu à peu, s’est consolidé cet État seldjoukide dont la capitale était Konya et qui dominait tout le plateau anatolien; au début du XIIIe siècle, Kaykhosraw Ier, puis Kayka’ous Ier et enfin Kayqobad Ier l’ont conduit à son apogée territoriale et politique: de Sinope sur la mer Noire à Antalya et Alanya sur la Méditerranée, du rebord du plateau anatolien à l’ouest, au cœur de l’Arménie à l’est, le sultan seldjoukide est un souverain incontesté; de plus, la paix qui s’est étendue sur l’Anatolie a favorisé les activités commerciales, et la prospérité a permis la construction d’importants édifices civils et religieux.

Mais, à la mort de Kayqobad (1237), des querelles intestines éclatèrent entre ses héritiers, puis une révolte à caractère social et religieux se répandit parmi les Turcomans, et enfin surgit le danger extérieur: les Mongols d’Iran pénétrèrent en Anatolie orientale; à la bataille de Kösé Dagh (26 juin 1243), l’armée seldjoukide fut écrasée et dès lors le sultanat d’Anatolie connut une agonie de soixante ans; tantôt uni, tantôt divisé, il subit la pression des Mongols contre lesquels un vizir, Mou’in ad-din Pervané, essaya un moment de reconstituer un État unifié et solide (1265-1277); son exécution sonna le glas du pouvoir seldjoukide, car les tribus turcomanes établies sur le pourtour du sultanat et les émirs locaux échappèrent alors au contrôle de celui-ci; en dépit des efforts du sultan Kayqobad III (1298-1302) pour libérer l’Anatolie de l’emprise mongole, la dynastie seldjoukide de Roum s’éteignit avec Mas‘oud III (1303). Il fallut près d’un siècle pour que l’Anatolie retrouve son unité, cette fois sous l’autorité des Ottomans.

L’administration seldjoukide

Les tout premiers sultans seldjoukides ont été les représentants d’une société essentiellement turque; avec Malik shah, tout a changé: il a été le premier à ne pas porter un nom turc, et il a été l’artisan d’un début d’intégration des Turcs au monde musulman arabo-persan, même si des coutumes turques ont été conservées. Dans ce mouvement d’intégration, le rôle du vizir Nizam al-Moulk a été considérable: son Siyasetnamé («Livre de la politique») a jeté les bases de l’administration seldjoukide, répartissant les pouvoirs politiques, militaires, administratifs: le sultan disposait de la force armée, composée de Turcs, accessoirement de Turcomans et d’Arméniens; le vizir dirigeait l’administration civile, sous le contrôle du sultan; les fonctionnaires, Arabes ou Persans, étaient formés dans des médressés , établissements d’enseignement supérieur qui n’étaient peut-être pas d’origine turque, mais que les Seldjoukides ont transformés et rendus efficaces. Les Seldjoukides ont aussi créé la shi ムna , force de police urbaine, donné un grand essor au système de l’iq レ ‘, attribution de revenus fonciers qui permettaient aux émirs d’entretenir leurs troupes; plus tard des iq レ ‘ ont été attribués à de hauts fonctionnaires en guise de traitement.

Sur le plan religieux, les Seldjoukides ont été des sunnites (musulmans orthodoxes) convaincus: s’ils ont exercé des violences, ce fut essentiellement contre les sh 稜‘ites (musulmans hétérodoxes); en revanche, ils se sont montrés remarquablement tolérants envers les chrétiens et les juifs. Les Occidentaux, qui alors ont mis au compte des Turcs les persécutions et les dommages subis par les chrétiens en Orient, ont fait confusion avec les persécutions exercées par les F レimides en Palestine, en Syrie et en Égypte, et avec les ravages causés en Asie Mineure non par les Turcs, mais par la guerre civile grecque.

En Asie Mineure, les Seldjoukides ont utilisé le système administratif créé par leurs cousins d’Iran et d’Irak, en accentuant encore le rôle du sultan et de sa famille (les provinces furent gouvernées par les fils ou les frères du sultan), en mettant au point des impôts précis, en essayant de contrôler les tribus turcomanes et en leur assignant la tâche de protéger les frontières, notamment les frontières occidentales. À côté des Turcs et des Turcomans (semi-nomades) en nombre croissant aux XIIe et XIIIe siècles, il existait en Anatolie des paysans grecs et arméniens, des citadins grecs, arméniens et juifs; les grands propriétaires et les hauts fonctionnaires byzantins ont fui, tandis que les gens de condition modeste demeuraient généralement sur place, surtout lorsqu’ils étaient de religion monophysite. Les villes ont vu cohabiter artisans et commerçants chrétiens ou juifs, fonctionnaires et militaires musulmans, sans qu’il y ait eu de heurts. Ces villes sont, surtout au XIIIe siècle, un témoignage de la prospérité du pays, et certaines d’entre elles (Konya, Kayseri, Sivas, Antalya) ont été d’actifs centres de commerce international. L’Anatolie est alors un lieu de transit pour le commerce oriental, et on en trouve la preuve dans les nombreux vestiges de caravansérails qui parsèment les routes anatoliennes.

La vie intellectuelle a été limitée à quelques centres dont le principal semble avoir été Kayseri, où fut fondée la première médressé d’Anatolie, ensuite Sivas, Malatya et Konya où le mystique Mevlana Djelal ed-din Roumî (dont les disciples ont créé par la suite la confrérie des derviches mévlévis ou derviches tourneurs) a connu une grande audience au XIIIe siècle. Le mysticisme, ou soufisme, a recruté alors un certain nombre d’adeptes, mais on peut se demander dans quelle mesure l’islam turc, même sunnite, est dégagé des souvenirs du chamanisme ancien et s’il n’a pas subi des influences hétérodoxes, voire chrétiennes.

L’activité artistique a été très grande, surtout l’architecture: les Turcs ont créé en Anatolie un art dont l’originalité est due à des raisons historiques (contacts avec les Iraniens, les Arabes, les Arméniens, les Byzantins) et géographiques (climat, montagnes); les premières mosquées connues sont de petites dimensions, mais avec l’accroissement de la puissance seldjoukide naît un art monumental tout à fait caractéristique: mosquées à Malatya, Konya, Sivas, Kayseri, médressés à Kayseri, Divrik, Sivas, tombeaux à Erzouroum, Konya, Nigdé, palais à Konya et Koubadabad. Ces monuments en brique ou en pierre sont décorés soit de sculptures sur pierre (motifs floraux ou géométriques, inscriptions coraniques), soit de faïences typiques, bleues, blanches et noires; les portails sont en général très ornementés, les représentations figurées ne sont pas absentes.

Ces deux siècles d’histoire de l’Anatolie ont vu se développer la turquisation du pays au point que son caractère turc est devenu prédominant et si vigoureusement enraciné qu’il a pu résister à l’invasion et au protectorat des Mongols. Dès lors la Turquie était une réalité.

Seldjoukides ou Saldjûqides
dynastie turkmène descendant de Saldjûq, qui se fixa au Xe s. à l'embouchure du Syr-Daria. Toghrul-Beg (1038-1063) accomplit de grandes conquêtes (Khorâsân, Iran, califat de Bagdad). L'empire fut à son apogée sous Malik châh (1072-1092), qui régna en outre sur l'Asie Mineure. Mais les divisions territoriales en faveur de cadets créèrent plusieurs états: Kermân (1041-1186), en Perse mérid.; Irak (1118-1194); Syrie (1078-1117); Rûm (1081-1302), en Asie Mineure. Au XIIIe s., ce dernier dut concéder à une autre tribu turkmène un fief, à partir duquel Osman fonda la dynastie ottomane (v. 1290). Grands bâtisseurs, les Seldjoukides se firent les défenseurs de la sunna.

Encyclopédie Universelle. 2012.

Игры ⚽ Нужно сделать НИР?

Regardez d'autres dictionnaires:

  • Seldjoukides — Pour les articles homonymes, voir Turcs. Dynastie des Seldjoukides سلجوقيان/Salcūqiyān (fa) Selçuklular / Selçükîler (tr) الدولة السلجوقية (ar) 1037 – 1194 …   Wikipédia en Français

  • Turcs seldjoukides — Seldjoukides Drapeau des Seldjoukides Grand Empire Seldjoukide …   Wikipédia en Français

  • Muhammad Ier (Seldjoukides) — Muhammad Ier (Seldjoukide) Abû Chujâ Ghiyât ad Duniyâ wa ad Dîn Muhammad ben Malik Shâh[1] ou Mohammed Ier, sultan saljûqide (1105 1118), fils de Malik Shah Ier il succède à son frère Barkyaruq. Sommaire 1 Biographie …   Wikipédia en Français

  • Saldjukide — Seldjoukides Drapeau des Seldjoukides Grand Empire Seldjoukide …   Wikipédia en Français

  • Saldjukides — Seldjoukides Drapeau des Seldjoukides Grand Empire Seldjoukide …   Wikipédia en Français

  • Saljûqides — Seldjoukides Drapeau des Seldjoukides Grand Empire Seldjoukide …   Wikipédia en Français

  • Seldjoucides — Seldjoukides Drapeau des Seldjoukides Grand Empire Seldjoukide …   Wikipédia en Français

  • Seldjoukide — Seldjoukides Drapeau des Seldjoukides Grand Empire Seldjoukide …   Wikipédia en Français

  • Seljoukides — Seldjoukides Drapeau des Seldjoukides Grand Empire Seldjoukide …   Wikipédia en Français

  • Saldjûqides — Seldjoukides ou Saldjûqides dynastie turkmène descendant de Saldjûq, qui se fixa au Xe s. à l embouchure du Syr Daria. Toghrul Beg (1038 1063) accomplit de grandes conquêtes (Khorâsân, Iran, califat de Bagdad). L empire fut à son apogée sous… …   Encyclopédie Universelle

Share the article and excerpts

Direct link
Do a right-click on the link above
and select “Copy Link”